Faire des choix en pleine conscience
Sommes-nous pleinement conscients de nos choix ?
Je n’ai pas toujours été quelqu’un de sociable… Je n’ai pas non plus toujours été la meilleure version de moi-même.
Est-ce qu’il y en a une, d’ailleurs ?
Quand s’arrête-on pour dire :
« Présentement, je suis la meilleure version de moi-même et je n’y changerai rien » ?
Pour ma part, je ne crois pas vraiment en cette phrase.
Ça ne veut pas dire que je ne m’apprécie pas, ni que je ne m’aime pas.
Je crois simplement qu’on évolue.
Qu’on grandit de jour en jour, à travers les étapes et les défis que la vie place sur notre chemin — et ce, jusqu’à notre mort.
Mon but n’est pas d’être « la meilleure version de moi-même ».
Mon but, c’est d’apprendre de mes erreurs et d’en faire ressortir le meilleur pour moi même ainsi que pour les autres.
Je pense que nos erreurs du passé ne nous définissent pas.
Je fais partie de celles qui croient que l’on peut changer, qu’on peut progresser — mais qu’il faut d’abord être pleinement conscient·e de ce qui nous habite :
nos peurs, nos limites, notre personnalité… et ce qu’on est prêt·e à mettre en place pour avancer.
Il faut être conscient·e de son environnement, de ce (et de ceux) qui nous entourent, pour comprendre l’impact que tout cela a sur nos choix.
L’être humain a ce besoin incessant de se sentir apprécié… mais à quel prix ?
Être conscient de ces facteurs, c’est aussi se donner l’opportunité de mieux comprendre nos réactions — et agir pour éviter une récidive.
Je crois que si l’on ne se connaît pas profondément, il est impossible de changer durablement.
Forcer quelqu’un à changer, ce n’est pas l’aider.
C’est comme mettre un band-aid sur un bras cassé : temporaire, inefficace et ce, malgré toute ta bonne volonté.
Aider l’autre à changer, c’est le laisser assumer la responsabilité de ses actes.
C’est le laisser se faire des erreurs mais en restant présent pour l’aider à y voir plus clair lorsque la tempête est passée.
Je suis de celles qui croient que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort·e.
Et que la vie envoie des défis à celles et ceux qui sont assez solides pour les affronter (même quand tu crois que c’est impossible).
Du moins, c’est comme ça que je l’ai appris.
J’aurais aimé avoir ce soutien il y a quelques années, au lieu de foncer droit dans un mur.
Et maintenant, je réalise que je l’ai eu…
Je l’ai été, pour moi-même.
J’ai pris conscience que l’environnement dans lequel j’étais était nuisible, et ne m’aidait pas à avancer.
J’ai compris que la meilleure chose à faire, c’était de partir pour trouver ma place.
Et c’est là que tout a changé.
Mon parcours a été semé d’embûches.
Mais la femme que je suis aujourd’hui n’a rien à voir avec celle que j’étais il y a 3 ans, 5 ans, 10 ans.
Et je la remercie d’ailleurs !
Sans avoir traversé toutes ces étapes, peut-être que la Ariane d’aujourd’hui ne serait pas là.
J’ai encore des blessures, des traumatismes qui ne guériront peut-être jamais…
Mais je sais qui je suis, où je veux aller, et la mère que je veux être pour mon fils.
Alors je me fais cette faveur.
Pas d’être parfaite chaque jour — mais de faire de mon mieux.
En étant pleinement consciente de ce qui m’entoure… et de ce qui m’habite et en me promettant chaque jour d’être là pour moi avant toute chose.
C’est ça, être pleinement consciente de ses choix selon moi.